Poser les bonnes Questions: la méthode simple pour comprendre le besoin, avancer vite et mieux vendre

La bonne question agit comme un crochet, une boussole et un filtre. Méthode simple + modèles prêts à l’emploi pour comprendre le besoin, avancer vite et vendre mieux.

Poser les Bonnes Questions: méthode simple + vidéo et modèles pour mieux vendre

Tu veux progresser, mieux vendre et arrêter de perdre du temps à côté du vrai besoin ?

Commence par poser les Bonnes Questions.

Une bonne question agit comme un crochet (elle s’accroche), une boussole (elle oriente) et un filtre (elle clarifie).

Dans cet article pilier, tu repars avec une méthode simple, des modèles prêts à l’emploi, des erreurs à éviter, et des ressources pour passer en pratique.

À QUI ÇA SERT ?

Si tu es :

  • entrepreneur ou solopreneur (qualifier vite, décider aujourd’hui, exécuter demain),
  • artiste/auteur·ice (protéger ta marge, cadrer les demandes, nourrir ta communauté),
  • coach/formateur/commercial (transformer les échanges en plans),alors la qualité de tes questions détermine la qualité de tes résultats. Comprendre le besoin = avancer vite, vendre mieux, créer des solutions pertinentes.

Alors, la qualité de tes questions détermine la qualité de tes résultats.

Comprendre le besoin = avancer vite, vendre mieux, créer des solutions pertinentes.

La méthode en 3 piliers :

1. Ergonomie : Comment l’idée s’accroche chez ton interlocuteur ?

Objectif : formuler une question qui “prend” immédiatement.

Exemples :

    • “Si demain tout réussit, à quoi le voit‑on concrètement ?”
    • “Qu’est‑ce qui changerait dans ta semaine si ce problème était résolu ?”

Indices de bonne ergonomie : courte, claire, orientée impact, vocabulaire de la personne.

2. Empathie : à quoi pense ton interlocuteur ? Que veut‑il vraiment ?

Objectif : comprendre son contexte, ses contraintes, son désir.

Exemples :

    • “Qu’est‑ce qui t’empêche aujourd’hui d’avancer de 1 point sur 10 ?”
    • “Qu’as‑tu déjà essayé ? Qu’est‑ce qui a partiellement fonctionné ?”

Indices d’empathie : pas de jugement, curiosité sincère, reformulation des mots de la personne.

3. Objectif : quel résultat vises‑tu en posant cette question ?

Objectif : chaque question sert une étape (diagnostic, cadrage, décision).

Exemples :

    • Diagnostic : “Quel est le vrai problème derrière ce symptôme ?”
    • Cadrage : “Quelle serait la solution minimale viable pour tester cette semaine ?”
    • Décision : “Qu’est‑ce qui te ferait dire ‘oui’ maintenant, sans regret ?”

Indices d’objectif : une question = un pas concret.


Comment faire, concrètement (checklist rapide)

  • Formule des questions à réponse rapide et actionnable immédiatement.
  • Donne un exemple avant de poser ta question (ça déverrouille).
  • Limite le nombre de questions et garde une séquence cohérente (voir plus bas).
  • Évite les questions dont la réponse est sur Google, trop générales, ou sans objectif.

Vidéo: 3 erreurs de questions (et quoi dire à la place)

Regarde 5 minutes, corrige 1 question, et gagne 1 décision cette semaine.

3 erreurs de questions qui te font perdre du temps (et quoi dire à la place) :

  • 00:20 — Généralités → remplace “Alors, raconte…” par “À quoi voit‑on concrètement la réussite ?”
  • 02:10 — Double question → sépare obstacle (0–10) + date.
  • 04:05 — Orientation biaisée → remplace “Tu es d’accord que…” par “Qu’as‑tu déjà essayé, qu’est‑ce qui a partiellement fonctionné ?”Ensuite, choisis une séquence ci‑dessous et copie‑colle‑la.

“Une bonne question n’explique pas : elle déclenche.”
“Crochet, boussole, filtre : 3 fonctions d’une question utile.”
“Pose la question qui fait bouger l’aiguille en 7 jours.”

Erreurs courantes à éviter

  • Généralités (“Alors, raconte…”), qui diluent.
  • Questions doubles (“Qu’est‑ce qui bloque et depuis quand…”) qui embrouillent.
  • Orientation biaisée (“Tu es d’accord que…”) qui ferme la discussion.
  • Questions sans suite (“OK merci”) au lieu d’un “donc, prochaine action = …”.

Modèles & séquences (prêt à copier‑coller)

A) Séquence “Appel Découverte” (vente sans forcer)

  1. “Si on réussit, à quoi le voit‑on dans 30 jours ?”
  2. “Qu’as‑tu déjà tenté, et qu’est‑ce qui a partiellement marché ?”
  3. “Où est l’obstacle précis sur une échelle de 0 à 10 ?”
  4. “Si tu ne devais faire qu’UNE action cette semaine, ce serait quoi et pourquoi ?”
  5. “Qu’est‑ce qui te ferait dire oui sans regret aujourd’hui ?”
  6. “Je te propose [solution minimale] > [livrable] > [délais]. Ça te va ?”

B) Séquence “Coaching clarté”

  1. “Quel est le résultat réaliste d’ici 4 semaines ?”
  2. “Qu’est‑ce qui te prend le plus d’énergie pour y arriver ?”
  3. “Quelle action micro (≤ 30 min) peut créer un effet domino ?”
  4. “Quel risque t’inquiète le plus, et comment le réduire à 20 % ?”
  5. “Quel soutien te manque (personne, outil, rituel) ?”
  6. “Plan de 7 jours : quelle est la première action et quand ?”

C) Séquence “Formation / atelier”

  1. “Quel problème veux‑tu résoudre en priorité aujourd’hui ?”
  2. “Qu’est‑ce qu’un bon résultat à 17h ?”
  3. “Quel exemple concret illustre ton contexte ?”
  4. “Quel frein principal t’empêche de tester ?”
  5. “Comment sauras‑tu que le test est concluant ?”
  6. “Quelles 2 actions post‑atelier sont programmées ?”

Mini‑dialogues (mauvaise vs bonne question)

Mauvaise : “Qu’est‑ce que tu veux améliorer ?”

Bonne : “Si tu devais améliorer UNE chose cette semaine, ce serait quoi et quel impact attends‑tu ?”

Mauvaise : “Tu as déjà essayé des trucs ?”

Bonne : “Qu’as‑tu déjà essayé et qu’est‑ce qui a partiellement fonctionné (même à 30 %) ?”

Mauvaise : “On fait comment ?”

Bonne : “Quelle est la version minimale du plan qu’on peut lancer en 48h ?”


Cadre du NON (pour protéger la marge)

Avant d’accepter un projet : passe ces 5 critères.
Si un seul est rouge → NON + alternative.

  1. Prix : en dessous de X → non.
  2. Délai : hors créneau → non.
  3. Décideur : pas de décideur identifié → non.
  4. Cadre : idées après contrat → sinon non.
  5. Sens : si ça n’alimente pas la mission → non.

Connexions par persona

  • Entrepreneur/solopreneur : “Ton CRM n’a pas besoin de 100 questions, mais d’une séquence de 6 qui finit en ‘prochaine action’.”
  • Artiste/auteur·ice : “Protège ta marge avec 2 questions : échelle 0–10 (clarté) + version minimale (cadre).”
  • Coach/formateur : “Diagnostique, cadre, décide — en 6 questions max.”

FAQ (rapide)

  • Combien de questions dans un rendez‑vous de 30 min ?
6 maximum, une par étape (diagnostic, contexte, obstacle, action, décision, calendrier).
  • Comment éviter les questions fermées stériles ?
Demande un exemple concret + une mesure (“échelle 0‑10”, “impact temps/argent/énergie”).
  • Comment adapter si la personne est introvertie ?
Préviens la structure à l’avance, donne un exemple, autorise un temps de silence, propose une micro‑action à froid (email récap).

à toi de jouer ! 👇

Passe à l’action

  • Mon livre — Chapitre dédié aux questions qui déclenchent l’action.
    Idéal pour structurer tes rendez‑vous et tes contenus.
  • Coaching privé — Diagnostic “Besoin réel” + plan en 90 jours.
    On bâtit ensemble ton séquenceur de questions pour vendre sans t’épuiser.

Conclusion

Une bonne question n’explique pas : elle déclenche.

Si tu veux progresser, mieux vendre, et retrouver de la clarté, équipe‑toi d’un système simple (Ergonomie + Empathie + Objectif), appuie‑toi sur la vidéo pour corriger 3 erreurs, copie‑colle une séquence, et abonne‑toi à mon Coaching Privé pour maintenir l’élan semaine après semaine.