Trouver un stage, c’est compliqué. Le faire chez Citron Bien relève du défi.

Bonjour,

je suis Lou…
et… ça y est ! Me voilà en stage chez Citron Bien !


J’ai mon propre bureau, entre celui de Pierre et celui d’Hélène, avec une jolie vue sur un jardin fleuri. Le chat qui se nomme Garou (c’est un signe) traverse parfois la pièce et me jauge du regard : il semble se demander qui je suis pour oser entrer dans son territoire.


Eh oui, c’est mon premier jour chez Citron Bien. Et pourtant je m’y sens déjà bien !


Pierre m’a offert un joli carnet pour noter mes idées et dessiner quelques croquis, Hélène m’a apporté un café bien chaud, avec des œufs de Pâques. Je préfère ceux au chocolat noir – tant mieux, ça en fera plus au lait pour Pierre.

On m’apporte un deuxième écran, une tablette graphique et même un casque audio – jaune, bien-sûr !

Comme Garou, tu te demandes peut-être, comment je me suis retrouvée là ? Laisse moi te raconter.

J’ai entendu parler de Citron Bien pour la première fois il y a deux ans.

A l’époque, je termine tout juste deux années éprouvantes de classe préparatoire : hypokhâgne et khâgne, à Lyon. Sans trop savoir dans quoi je me lance, je décide de changer d’orientation, et je m’inscris dans une licence de communication visuelle, à Annecy. Depuis toute petite, j’adore créer : j’invente des histoires, je dessine, je crée des petits films… c’est le moment de me lancer ! J’entre directement en deuxième année et me retrouve très vite à la recherche d’un stage.

Oui mais… un stage dans quoi ?

Un peu perdue, j’erre sur internet à la recherche d’annonces pouvant m’intéresser, j’envoie quelques demandes à des entreprises qui la plupart du temps ne répondent pas...

C'est à Noël, pendant un repas de famille, que mon cousin me parle de Citron Bien, une agence de communication valentinoise. Après quelques recherches sur internet, je suis immédiatement séduite. L’agence touche à différents domaines : design graphique, animation, motion design, illustration… et ses projets très créatifs changent de ce que j’ai eu l’habitude de trouver sur internet. Et puis elle est très active sur les réseaux sociaux et semble jeune et dynamique.

Mais surtout, elle a l’air passionnée par ce qu’elle fait !

Il ne m’en faut pas plus, j’envoie aussitôt mon CV, une lettre de motivation et un lien vers mon portfolio en ligne encore bien maigre.
Quelques jours plus tard, impatiente, j’appelle Citron Bien.

C’est Pierre, le boss de l’agence, qui décroche…
Il prend le temps de discuter avec moi, de s’intéresser à mon parcours, de m’expliquer ce qu’il attend d’une candidature et comment je pourrais améliorer la mienne.

Je dois te l’avouer, ma candidature de l’époque était bien banale pour une agence comme celle-ci : un CV comme on en voit partout, une lettre de motivation un peu bateau, et un portfolio peu rempli…

Je tente à nouveau ma chance quelques semaines plus tard, en essayant d’améliorer comme je peux ma candidature.
Mais l’agence ne prend pas de stagiaire à cette période.

Dommage ! Un peu déçue, je poursuis mon chemin de mon côté.

Finalement, pour mon stage, je me dirige dans une autre agence de communication, à Grenoble, qui m’apprend beaucoup. Création d'un nouveau logo, illustrations web, motion design... sont mes tâches quotidiennes, et je me rends compte que j’aime beaucoup ça !

Je pars ensuite faire un semestre d’étude à Milan en erasmus. Je découvre le monde de la communication selon un autre point de vue, et lis des bouquins en italien sur le métier du copywriter, sur les médias digitaux ou encore sur l’histoire de la publicité.

A mon retour en France, je sais maintenant que je veux travailler dans le domaine de la communication, et plus particulièrement dans la communication visuelle.

Créer des images originales, des visuels créatifs, trouver le petit détail, l’idée nouvelle qui rendra une création vraiment percutante, j’adore ça ! Et ayant toujours été plutôt timide, c’est un excellent moyen pour moi de m’exprimer.

Je m’inscris en master pro de design graphique à Rennes, et déménage alors à l’autre bout de la France. On s’acclimate vite à la vie bretonne – ne jamais avouer manger du beurre doux ! - et je m’améliore en graphisme, et rencontre des personnes qui m’apprennent beaucoup.

Très vite, il me faut trouver un stage. Je pense alors tout de suite à Citron Bien.

Bon. Je suis à Rennes, faire un stage là-bas m’obligerait à déménager, à trouver un nouveau logement à Valence… mais peu importe ! J’ai vraiment envie de découvrir le monde de Citron Bien. Je me rappelle les mots de Pierre : « On ne prend pas de stagiaire. Sauf si sa candidature ne nous laisse pas d’autre choix ».

C’est parti : tous les soirs, en rentrant de cours, je réalise des petites illustrations citronnées. J’essaie de me présenter de façon originale, comme Pierre me l’avait suggéré au téléphone. Je me sers de mes années prépa et de mon court passage chez Havas 360 en stage copywriting pour rédiger un petit texte sympa, et de mon expérience en agence pour créer des petits dessins simples mais expressifs. J’améliore mon CV et me fais un nouveau portfolio en ligne. Une fois fini, j’envoie le tout à Citron Bien. Quelque jours plus tard, j’appelle à nouveau l’agence.

C’est Pierre qui décroche. Tout de suite, il me dit ne pas chercher de stagiaire. Mince ! Néanmoins, il discute quand même un bon moment avec moi, et s’intéresse à mon parcours...

Dix jours après, sous le ciel gris de Bretagne, alors que je regarde tranquillement une série... un message de Pierre me dit d’aller jeter un œil sur facebook.

C’est alors que – surprise ! - je découvre un post de Citron Bien reprenant l’un de mes dessins :

« Trouver un stage, c’est compliqué. Le faire chez Citron Bien relève du défi. Si ce post obtient 100 likes... Pierre a promis de m’accueillir ! »

Je n’en reviens pas ! Breaking Bad attendra, ni une ni deux, je partage le post à tous mes contacts. Ma mère prend la relève et le fait suivre à tous ses amis. Puis ma cousine.
Deux heures plus tard, les 100 likes sont déjà atteints…

Moi qui ai tendance à me faire discrète et à ne pas m’imposer, j’ai finalement bien fait d’insister : Citron Bien me laisse ma chance ! Comme quoi, faire preuve d’audace et ne jamais abandonner, parfois ça paye. Je m’en rappellerai !

A présent, deux mois de créations citronnées, de surprises acidulées et de découvertes pétillantes m’attendent. Et je sens que ça va être vraiment BIEN ! Je me réjouis de participer à la vie de l’agence, de créer des infographies, de nouveaux visuels pour Citron Bien, de réfléchir avec eux à de nouvelles idées, et – qui sait ?- peut-être de créer la nouvelle identité de ta boîte ?